SUZUKI GSX-R 1000
Puissance : 178 ch
Poids : 166 kg
Prix : 13 499 €
Vitesse maxi : de 290 km/h
Toutes les images de cette moto
Tout ses fonds d'écran
Les millésimes et leurs coloris
Rendez-moi mon trône!!
Contact :
"Merde, merde... et merde !" s'est dit la GSX-R en se réveillant un triste matin de printemps. La veille, elle avait affrontée la nouvelle horde d'hypersportives de l'an 2004. Une lutte à mort contre les affamées CBR 1000 RR, ZX-10R et R1. Un combat dont elle sortit groggy, blessée au coeur, humiliée : elle venait de perdre sa couronne de reine de la piste. Après plusieurs années au sommet, ça fait mal de se réveiller avec une pareille gueule de bois. Et pour enfoncer le clou, elle vient aussi de perdre son titre de championne du monde d'Endurance ; La R1 du GMT 94 vient de le lui piquer. Alors, chez Suzuki, on a fait fumer les ordinateurs, bouillir les cerveaux, mobiliser la moitié de la matière grise du Japon, et on entend bien régner à nouveau dès 2005 - la nouvelle GSX-R 1000 approche et elle ne rigole plus mais alors plus du tout !
Le moulin aussi va bousculer. Son alésage est augmenté pour gonfler la cylindrée à 999 cm3. Renfermant dans ses tripes des soupapes en titane et de nouveaux pistons ayant perdu 8 g, il gagne une nouvelle rampe d’injection, avec des papillons qui passent de 42 à 44 mm de diamètre et un jeu de 2 injecteurs par cylindre). Ajoutez à cela un taux de compression augmenté à 12,5 (12 auparavant) et vous obtenez un monstre qui développe désormais l’impressionnante puissance de 178 ch, ce qui fait de la GSX-1 000 l'hypersport la plus puissante et la plus légère de la catégorie. En effet, la Gex a encore maigri. 2 kilos de perdus, et elle affiche un poids incroyable de 166 kgs, celui de la GSX-R 750 d'il y a 4 ans. C'est dingue !
Et il a bien fallu adapter la partie-cycle pour exploiter tout ça. Suzuki n'y va pas par 4 chemins : nouveau cadre plus étroit de 15mm, nouvelles jantes allégées de 300 g, bras oscillant hyper-renforcé (z'ont du prendre celui de la GSV-R de MotoGP), augmentation du diamètre des disques de frein à 310 mm ( 10 mm), modification de l'angle de colonne et diminution de l'empattement (- 5 mm). Dans un souci d’efficacité maximum, les nippons ont encore amélioré l’aérodynamique de la moto. La GSX-R est plus fine, moins haute, le pilote est encore mieux intégré – la surface frontale a ainsi été diminué de 4%.
Certains petits détails devraient aussi faire parler d'eux, comme les clignotants avants intégrés aux rétroviseurs, l’embrayage à limiteur de couple pour réduire le dribble au rétrogradage ou le tableau de bord modifié comportant un indicateur de rapport engagé. La GSX-R, elle, s'occupera de faire parler, pardon, d'exploser les chronos. La 1 000 est de retour, et elle est grave énervée !
Essai:
167 km/h - Le moulin est au rupteur... en première. Encore 5 rapports à monter, un roue avant qui ne cesse de flirter avec le ciel ; exactement ce qu'il faut pour se satelliser dans l'autre dimension de la vitesse. Une fusée ? Une bombe ? Un engin de fou ? Les 3 assurément.
Son regard de rapace et sa fiche technique ne laissaient aucun doute sur sa personnalité - furieuse et fougueuse. Mais la prise de contact est cependant bien loin de l'approche d'un monstre. Une selle plus basse qu'auparavant, un aspect plus compact, une sveltesse dictée par l'aérodynamique... La GSX-R ne se contente pas de peser le poids d'une 600, elle revendique le gabarit d'une 600. Elle n'est qu'à 5 kgs de sa petite soeur supersport ; l'équivalent d'un ligne complète Akrapovic.
Extrêmement performante mais loin de la radicalité de la plupart des Hypersports, la Gex 1000 a toujours su se montrer accueillante pour le pilote. Cette nouvelle génération poursuit dans la même voie. Position de conduite semblable à l'ancienne, poignets en appui modéré, finesse à l'entrejambes, la Suz ménage le confort. La recherche de performances et de vitesse n'a pas épargné la bulle, qui doit maintenant faire preuve de moins de protection pour une optimisation de la pénétration dans l'air. Dommage pour les rouleurs.
Tant qu'on utilise sa puissance avec respect, la 1000 semble disposée à tous. Douce, évidente, disponible, légère, la moto se manie avec la décontraction et la facilité d'une petite sportive. Mais comme dit l'adage : "Méfiez-vous de l'eau qui dort". Vous savez comment ça réagit de la flotte en train de bouillir ? Sauf que là, l’eau est en ébullition en 2 secondes.
Fin des présentations, action ! 2 connections prioritaires de mettent en place [cerveau-poignée de gaz, regard-route] et la GSX-R "Millenium Falcon" passe en vitesse-lumière. L'aiguille rouge ne décolle pas, elle gicle dans les tours. Le bouilleur est blindé de watts. Y en a partout ! En haut, en bas, à gauche, à droite... Quelque que soit le régime, le 4 cylindres quasiment dépourvu d'inertie regorge de canassons. Toujours rempli de couple et débordant de watts, il est également généreux en allonge, ne se privant pas de flirter avec les 14 000 tr/mn. "Mais, il doit quand même avoir des petits défauts ce moteur ?" Ben... non !
Ca turbine aussi pas mal dans la transmission. La boite semble avoir un peu de mal à digérer tant de patate car les passages à la volée accrochent un petit peu. L'anti-dribble installé dans l'embrayage autorise des descentes de rapports musclés - aucune réaction néfaste de l'arrière n'est à craindre.
Plus puissante, plus légère, la GSX-R 1000 est aussi devenue plus nerveuse. L'avant est un modèle de précision et de stabilité mais également très vif. Un regard sur la trajectoire et le train avant s'y inscrit sans hésitation. Un rail invisible guide la machine tout en laissant une libre faculté d'improvisation. Gaz en grand en sortie de courbe, le museau décolle et l’avant peut se mettre à gigoter. La précédente Gex était moins fougueuse, plus rassurante. Si la première grosse GSX-R de 1986 était un « atome lourd », la 2005 est presque devenue un électron libre. Affirmer son potentiel sportif peut être détonnant - il n'y a pas que le moteur qui bout, le châssis également. Il n'en demeure pas moins une arme redoutable. C'est aussi le cas du freinage tout radial, généreux en feeling comme en puissance.
Un moteur proche du parfait, un châssis nerveux et très efficace, un comportement à la hauteur des performances et des limites quasi intouchables, la Suzuki 1000 GSX-R 2005 n'a jamais été aussi proche des Superbike.
M.B
(Powered by par Motoplanete - photos constructeur)
Moteur
- Type: Quatre cylindres en ligne , 4 temps, double arbre à cames en tête, seize soupapes
- Refroidissement : liquide
- Cylindrée : 998,6 cm3
- Alésage x course : 73,4 x 59 mm
- Taux de compression : 12,5 : 1
- Puissance : 178 ch à 11 000 tr/mn
- Couple : 12 mkg à 9 000 tr/mn
- Lubrification : Carter humide
- Admission : Injection séquentielle 44mm, double papillon, double injecteur par cylindre
- Embrayage : Multidisque à bain d'huile
- Allumage : Transistorisé séquentiel
- Mise en route : Démarreur électrique
- Transmission : Six vitesses en prise constante
- Transmission finale : Chaîne
- Batterie :nc
- Capacité du réservoir d'huile : 3,6 L
Partie cycle
- Cadre : Périmétrique de type diamant en alu
- Suspension avant : Fourche inversée, Ø 43 mm , réglable en précharge
- Débattement roue avant : 120 mm
- Suspension arrière : Monoamortisseur réglable en précharge
- Débattement roue arrière : 130 mm
- Frein avant : Double disque, Ø 310 mm, étriers radiaux à 4 pistons
- Frein arrière : Simple disque, Ø 220 mm, étrier à 2 pistons
- Pneu avant : 120 / 70 ZR17
- Pneu arrière : 190 / 50 ZR17
Dimensions
- Longueur hors tout : 2 030 mm
- Largeur hors tout : 710 mm
- Hauteur hors tout : 1 130 mm
- Hauteur de selle : 810 mm
- Empattement : 1 405 mm
- Garde au sol mini. : 130 mm
- Poids à sec : 166 kg - tous pleins faits : 199 kg
- Capacité du réservoir d'essence : 17 L
- Capacité de la réserve : nc
- Angle de chasse : 23.8°
Puissance : 178 ch
Poids : 166 kg
Prix : 13 499 €
Vitesse maxi : de 290 km/h
Toutes les images de cette moto
Tout ses fonds d'écran
Les millésimes et leurs coloris
Rendez-moi mon trône!!
Contact :
"Merde, merde... et merde !" s'est dit la GSX-R en se réveillant un triste matin de printemps. La veille, elle avait affrontée la nouvelle horde d'hypersportives de l'an 2004. Une lutte à mort contre les affamées CBR 1000 RR, ZX-10R et R1. Un combat dont elle sortit groggy, blessée au coeur, humiliée : elle venait de perdre sa couronne de reine de la piste. Après plusieurs années au sommet, ça fait mal de se réveiller avec une pareille gueule de bois. Et pour enfoncer le clou, elle vient aussi de perdre son titre de championne du monde d'Endurance ; La R1 du GMT 94 vient de le lui piquer. Alors, chez Suzuki, on a fait fumer les ordinateurs, bouillir les cerveaux, mobiliser la moitié de la matière grise du Japon, et on entend bien régner à nouveau dès 2005 - la nouvelle GSX-R 1000 approche et elle ne rigole plus mais alors plus du tout !
Le moulin aussi va bousculer. Son alésage est augmenté pour gonfler la cylindrée à 999 cm3. Renfermant dans ses tripes des soupapes en titane et de nouveaux pistons ayant perdu 8 g, il gagne une nouvelle rampe d’injection, avec des papillons qui passent de 42 à 44 mm de diamètre et un jeu de 2 injecteurs par cylindre). Ajoutez à cela un taux de compression augmenté à 12,5 (12 auparavant) et vous obtenez un monstre qui développe désormais l’impressionnante puissance de 178 ch, ce qui fait de la GSX-1 000 l'hypersport la plus puissante et la plus légère de la catégorie. En effet, la Gex a encore maigri. 2 kilos de perdus, et elle affiche un poids incroyable de 166 kgs, celui de la GSX-R 750 d'il y a 4 ans. C'est dingue !
Et il a bien fallu adapter la partie-cycle pour exploiter tout ça. Suzuki n'y va pas par 4 chemins : nouveau cadre plus étroit de 15mm, nouvelles jantes allégées de 300 g, bras oscillant hyper-renforcé (z'ont du prendre celui de la GSV-R de MotoGP), augmentation du diamètre des disques de frein à 310 mm ( 10 mm), modification de l'angle de colonne et diminution de l'empattement (- 5 mm). Dans un souci d’efficacité maximum, les nippons ont encore amélioré l’aérodynamique de la moto. La GSX-R est plus fine, moins haute, le pilote est encore mieux intégré – la surface frontale a ainsi été diminué de 4%.
Certains petits détails devraient aussi faire parler d'eux, comme les clignotants avants intégrés aux rétroviseurs, l’embrayage à limiteur de couple pour réduire le dribble au rétrogradage ou le tableau de bord modifié comportant un indicateur de rapport engagé. La GSX-R, elle, s'occupera de faire parler, pardon, d'exploser les chronos. La 1 000 est de retour, et elle est grave énervée !
Essai:
167 km/h - Le moulin est au rupteur... en première. Encore 5 rapports à monter, un roue avant qui ne cesse de flirter avec le ciel ; exactement ce qu'il faut pour se satelliser dans l'autre dimension de la vitesse. Une fusée ? Une bombe ? Un engin de fou ? Les 3 assurément.
Son regard de rapace et sa fiche technique ne laissaient aucun doute sur sa personnalité - furieuse et fougueuse. Mais la prise de contact est cependant bien loin de l'approche d'un monstre. Une selle plus basse qu'auparavant, un aspect plus compact, une sveltesse dictée par l'aérodynamique... La GSX-R ne se contente pas de peser le poids d'une 600, elle revendique le gabarit d'une 600. Elle n'est qu'à 5 kgs de sa petite soeur supersport ; l'équivalent d'un ligne complète Akrapovic.
Extrêmement performante mais loin de la radicalité de la plupart des Hypersports, la Gex 1000 a toujours su se montrer accueillante pour le pilote. Cette nouvelle génération poursuit dans la même voie. Position de conduite semblable à l'ancienne, poignets en appui modéré, finesse à l'entrejambes, la Suz ménage le confort. La recherche de performances et de vitesse n'a pas épargné la bulle, qui doit maintenant faire preuve de moins de protection pour une optimisation de la pénétration dans l'air. Dommage pour les rouleurs.
Tant qu'on utilise sa puissance avec respect, la 1000 semble disposée à tous. Douce, évidente, disponible, légère, la moto se manie avec la décontraction et la facilité d'une petite sportive. Mais comme dit l'adage : "Méfiez-vous de l'eau qui dort". Vous savez comment ça réagit de la flotte en train de bouillir ? Sauf que là, l’eau est en ébullition en 2 secondes.
Fin des présentations, action ! 2 connections prioritaires de mettent en place [cerveau-poignée de gaz, regard-route] et la GSX-R "Millenium Falcon" passe en vitesse-lumière. L'aiguille rouge ne décolle pas, elle gicle dans les tours. Le bouilleur est blindé de watts. Y en a partout ! En haut, en bas, à gauche, à droite... Quelque que soit le régime, le 4 cylindres quasiment dépourvu d'inertie regorge de canassons. Toujours rempli de couple et débordant de watts, il est également généreux en allonge, ne se privant pas de flirter avec les 14 000 tr/mn. "Mais, il doit quand même avoir des petits défauts ce moteur ?" Ben... non !
Ca turbine aussi pas mal dans la transmission. La boite semble avoir un peu de mal à digérer tant de patate car les passages à la volée accrochent un petit peu. L'anti-dribble installé dans l'embrayage autorise des descentes de rapports musclés - aucune réaction néfaste de l'arrière n'est à craindre.
Plus puissante, plus légère, la GSX-R 1000 est aussi devenue plus nerveuse. L'avant est un modèle de précision et de stabilité mais également très vif. Un regard sur la trajectoire et le train avant s'y inscrit sans hésitation. Un rail invisible guide la machine tout en laissant une libre faculté d'improvisation. Gaz en grand en sortie de courbe, le museau décolle et l’avant peut se mettre à gigoter. La précédente Gex était moins fougueuse, plus rassurante. Si la première grosse GSX-R de 1986 était un « atome lourd », la 2005 est presque devenue un électron libre. Affirmer son potentiel sportif peut être détonnant - il n'y a pas que le moteur qui bout, le châssis également. Il n'en demeure pas moins une arme redoutable. C'est aussi le cas du freinage tout radial, généreux en feeling comme en puissance.
Un moteur proche du parfait, un châssis nerveux et très efficace, un comportement à la hauteur des performances et des limites quasi intouchables, la Suzuki 1000 GSX-R 2005 n'a jamais été aussi proche des Superbike.
M.B
(Powered by par Motoplanete - photos constructeur)
Moteur
- Type: Quatre cylindres en ligne , 4 temps, double arbre à cames en tête, seize soupapes
- Refroidissement : liquide
- Cylindrée : 998,6 cm3
- Alésage x course : 73,4 x 59 mm
- Taux de compression : 12,5 : 1
- Puissance : 178 ch à 11 000 tr/mn
- Couple : 12 mkg à 9 000 tr/mn
- Lubrification : Carter humide
- Admission : Injection séquentielle 44mm, double papillon, double injecteur par cylindre
- Embrayage : Multidisque à bain d'huile
- Allumage : Transistorisé séquentiel
- Mise en route : Démarreur électrique
- Transmission : Six vitesses en prise constante
- Transmission finale : Chaîne
- Batterie :nc
- Capacité du réservoir d'huile : 3,6 L
Partie cycle
- Cadre : Périmétrique de type diamant en alu
- Suspension avant : Fourche inversée, Ø 43 mm , réglable en précharge
- Débattement roue avant : 120 mm
- Suspension arrière : Monoamortisseur réglable en précharge
- Débattement roue arrière : 130 mm
- Frein avant : Double disque, Ø 310 mm, étriers radiaux à 4 pistons
- Frein arrière : Simple disque, Ø 220 mm, étrier à 2 pistons
- Pneu avant : 120 / 70 ZR17
- Pneu arrière : 190 / 50 ZR17
Dimensions
- Longueur hors tout : 2 030 mm
- Largeur hors tout : 710 mm
- Hauteur hors tout : 1 130 mm
- Hauteur de selle : 810 mm
- Empattement : 1 405 mm
- Garde au sol mini. : 130 mm
- Poids à sec : 166 kg - tous pleins faits : 199 kg
- Capacité du réservoir d'essence : 17 L
- Capacité de la réserve : nc
- Angle de chasse : 23.8°