jeudi 19 octobre 2006
Les XIIIe Rencontres parlementaires portant sur la route et la sécurité routière ont été organisées à Paris en juin dernier. Les représentants du gouvernement ont réaffirmé leur détermination à lutter contre le débridage des deux-roues motorisés. Il s’agirait, selon eux, de l’une des causes principales de la surmortalité des jeunes sur les routes.
(JPEG)
Les appareils de mesure des forces de l’ordre doivent faire l’objet d’un agrément. Si, comme le veut le bruit qui court, la gendarmerie était équipée de bancs de puissance, ils ne seraient pas encore homologués.
Le thème proposé à la réflexion des participants était « Jeune et sécurité routière, un défi à relever ». Dans le cadre dudit « défi », le général Claude Vicaire, responsable de la sécurité routière à la direction de la gendarmerie, a annoncé la réception prochaine par celle-ci de matériel performant pour détecter les véhicules débridés. Signe d’un emploi effectif, peut-être proche, certaines gendarmeries disposent déjà d’un tel matériel (des bancs de puissances ?). Celui-ci n’est cependant pas encore agréé par le ministère de l’Industrie. « Pour l’instant ces appareils ne sont pas au point », assure Rémy Heitz, délégué interministériel à la Sécurité routière.
Appareils de mesures : homologation obligatoire !
Pour servir d’instrument de répression validant une contravention, tout appareil utilisé par les forces de l’ordre doit faire l’objet d’un agrément certifiant la précision des mesures effectuées.
En l’état actuel d’avancement de leur mise au point et toujours selon les affirmations officielles, le contrôle, sur le bord des routes, de la puissance des motos ne serait « pas possible avant plusieurs années ». Mieux vaudrait pour les débrideurs impénitents (particuliers comme professionnels) ne pas trop se fier à la prudence de telles déclarations.
Minimiser l’imminence de mesures répressives, vis-à-vis de la catégorie d’électeurs potentiels qui en fera les frais, est une stratégie bien dans la manière des hommes politiques au pouvoir. Surtout en période électorale.
Pascal Girardin
Les XIIIe Rencontres parlementaires portant sur la route et la sécurité routière ont été organisées à Paris en juin dernier. Les représentants du gouvernement ont réaffirmé leur détermination à lutter contre le débridage des deux-roues motorisés. Il s’agirait, selon eux, de l’une des causes principales de la surmortalité des jeunes sur les routes.
(JPEG)
Les appareils de mesure des forces de l’ordre doivent faire l’objet d’un agrément. Si, comme le veut le bruit qui court, la gendarmerie était équipée de bancs de puissance, ils ne seraient pas encore homologués.
Le thème proposé à la réflexion des participants était « Jeune et sécurité routière, un défi à relever ». Dans le cadre dudit « défi », le général Claude Vicaire, responsable de la sécurité routière à la direction de la gendarmerie, a annoncé la réception prochaine par celle-ci de matériel performant pour détecter les véhicules débridés. Signe d’un emploi effectif, peut-être proche, certaines gendarmeries disposent déjà d’un tel matériel (des bancs de puissances ?). Celui-ci n’est cependant pas encore agréé par le ministère de l’Industrie. « Pour l’instant ces appareils ne sont pas au point », assure Rémy Heitz, délégué interministériel à la Sécurité routière.
Appareils de mesures : homologation obligatoire !
Pour servir d’instrument de répression validant une contravention, tout appareil utilisé par les forces de l’ordre doit faire l’objet d’un agrément certifiant la précision des mesures effectuées.
En l’état actuel d’avancement de leur mise au point et toujours selon les affirmations officielles, le contrôle, sur le bord des routes, de la puissance des motos ne serait « pas possible avant plusieurs années ». Mieux vaudrait pour les débrideurs impénitents (particuliers comme professionnels) ne pas trop se fier à la prudence de telles déclarations.
Minimiser l’imminence de mesures répressives, vis-à-vis de la catégorie d’électeurs potentiels qui en fera les frais, est une stratégie bien dans la manière des hommes politiques au pouvoir. Surtout en période électorale.
Pascal Girardin